Ce qui m’a le plus marqué à Marrakech, en dehors de la beauté de la ville, c’est sa cuisine. J’ai toujours été curieux des saveurs du monde, mais là, j’ai été littéralement conquis. Manger à Marrakech, c’est une expérience sensorielle à part entière.
J’ai commencé doucement avec un tajine aux pruneaux dans un petit restaurant de la médina. Le goût sucré-salé, les épices, la tendresse de la viande… j’en salive encore rien qu’en y pensant. Ensuite, il y a eu les couscous, les brochettes, les hariras et les msemen, ces crêpes feuilletées qu’on mange le matin avec du miel et un thé à la menthe brûlant.
Un soir, je me suis lancé dans un cours de cuisine avec une cheffe locale. On a fait les courses ensemble dans les souks, on a appris à reconnaître les meilleures épices, puis on a cuisiné sur une terrasse avec vue sur les toits de la ville. C’était convivial, gourmand, et j’ai pu repartir avec de vraies recettes.
La place Jemaa el-Fna est aussi incontournable pour les amateurs de street food. J’y ai goûté des escargots, du méchoui, du pain frais tout juste sorti du four traditionnel. Le tout à ciel ouvert, au son des tambours. Une ambiance que je n’oublierai jamais.
Marrakech m’a nourri au sens propre comme au figuré. Sa cuisine, c’est de l’amour, des racines, du partage. Je pense y retourner rien que pour ça.